Ouvrages collaboratifs

La participation de Nicolas Charlet à des ouvrages collectifs se situe à la frontière des sciences humaines et des sciences de gestion. Chacun de ces ouvrages est une aventure humaine. Les chapitres d’ouvrage de Nicolas Charlet ont en commun une certaine sensibilité à la créativité, une manière personnelle de créer un cadre de pensée inédit.

Overtourism

Chapitre d’ouvrage par Nicolas Charlet en collaboration avec Frédéric Dosquet. Sous la direction de Hugues Séraphin, Tatiana Dladkikh & Tan  Vo Thanh. 

Inspiration

Livre réalisé sous la direction de Nicolas Charlet avec des étudiants de l’école de design Strate, promo 2022. 

Livre "Inspiration" réalisé sous la direction de Nicolas Charlet
Livre "Relazioni possibili" co-écrit par Nicolas Charlet

Relazioni possibili- Luigi Manciocco

Ouvrage collectif sur l’oeuvre de Luigi Manciocco, textes en italien, allemand, anglais et français de Angela Madesani, Nicolas Charlet, Patrizia Dalla Rosa, Gérard Georges Lemaire, Gianluca Marziani et Lucetta Scaraffia. 

Jean-Paul Labro

En dix ans, Jean-Paul Labro a développé un vocabulaire personnel qui dialogue avec les dispositifs…

Livre "Le nouveau réalisme" de Nicolas Charlet

Le nouveau réalisme

Sous la direction scientifique de Nicolas Charlet.

Réédition du grand livre de Pierre Restany sur le nouveau réalisme, essai pénétrant et lumineux écrit et publié en 1968, augmenté en 1978, rédigé par celui qui en eut l’intuition, et forma le 27 octobre 1960 le groupe des nouveaux réalistes…

Yves Klein, un matérialisme mystique

Entretien philosophique avec Éric Manguelin, agrégé et docteur en philosophie. 

« Klein préférait parler du sensible, même si son travail était souvent également sensuel. Il utilisait dans ses Anthropométries des modèles…

Livre "Empreintes" co-écrit par Nicolas Charlet et al.

Empreintes

Sur la pierre ou dans la poussière, sur les parois, la peau, l’écorce, les toiles, la langue, sur tout ce qui s’expose et tend à envelopper le monde, nous croisons des empreintes…

Collection du lieu d'art et actions contemporaine de Dunkerque

Ouvrage réalisé sous la direction de Somogy éditions d’art. Chapitre par Nicolas Charlet.

Livre éAlger, un passage dans la lumière" par Nicolas Charlet et al.

Alger, un passage dans la lumière

Textes en français, arabe et anglais de Nicolas Charlet, Gilles Clément, Bachir Mefti et Youssef Seddik. 

« L’expérience de la vision, à rebours de la consommation visuelle, est à l’image de ce tunnel enluminé d’images à regarder le temps d’une traversée. Il fallait un tunnel pour canaliser les yeux vers la lumière, il fallait un espace clos pour ouvrir le regard intérieur, il fallait un temps pour susciter la rencontre…

Delineavit et sculpsit

19 contributions sur les rapports Dessin-Gravure du XVIè au XXème siècle. Mélanges offerts à Marie-Félicie Perez-Pivot. 

Overtoursim

Éditions Palgrave Macmillan, 2020

Sous la direction de Hugues Séraphin, Tatiana Dladkikh & Tan  Vo Thanh. Chapitre d’ouvrage par Nicolas Charlet en collaboration avec Frédéric Dosquet.

Ouvrage en anglais 

 » The term ‘overtourism’ has come to prominence in 2017 and refers to the fact that, due to various factors such as more sophisticated marketing strategies, a large number of tourists visit the same place at the same time. The consequences are felt by the locals, the tourists themselves as well as the environment. As a result, tourism phobia and anti-tourism movements have emerged as ways for locals to reclaim their lifestyle by refusing to interact with visitors and sometimes discouraging them to visit.

This book presents new research on this emerging phenomenon and discusses the main causes and implications before putting forward possible solutions. The authors take an interpretivist approach in order to unveil aspects of over tourism that have not yet been discussed. It provides case studies and explore topics such as tourism education, overtourism of cultural and heritage sites, and t he need for sustainable tourism development. » 

 

Livre "Inspiration" réalisé sous la direction de Nicolas Charlet

Inspiration

Strate – École de Design, 2022

Ouvrage collectif sous la direction de Nicolas Charlet. Préface de Guillaume Lom Puech, introduction de Nicolas Charlet.

« C’est avec beaucoup d’admiration et d’émotion et l’on parcourt les textes de ces designers d’une vingtaine d’années, qui nous partagent avec beaucoup d’humilité des moments très personnels, ceux du basculement qui les ouvre vers de nouvelles réalités. Ces moments charnières qui forgent leurs personnalités et inspirent leurs vies. Nous devrions tous faire l’exercice du souvenir, retrouver l’évènement et l’émotion qui nous ont troublés au plus profond de nous et qui resteront un marqueur pour le reste de nos vies. Ces dernièrs temps ont été ceux de l’introspection, du regard vers soi et son intérieur. Si Strate,  école de design, défend un design de la coopération, de l’interaction, ouvert sur le monde pour engager sa transformation, le rôle du designer se situe justement à l’interface entre cette sensibilité au monde qui l’entoure et cette écoute de son monde intérieur. Ce recueil explore les endroits du souvenir pour mettre en récit la rencontre entre des histoires personnelles et l’histoire collective, ces petits mondes à soi qui sont des naissances de projets et d’ambitions pour faire éclore, ensemble, notre monde à venir. » 

Préface par Guillaume Lom Puech, directeur de Strate Lyon

Livre "Relazioni possibili" co-écrit par Nicolas Charlet

"La poetica di Luigi Manciocco"
Relazioni possibili

Scalpendi Editore, 2016

Ouvrage collectif sur l’oeuvre de Luigi Manciocco, textes en italien, allemand, anglais et français de Angela Madesani, Nicolas Charlet, Patrizia Dalla Rosa, Gérard Georges Lemaire, Gianluca Marziani et Lucetta Scaraffia. 

« Luigi Manciocco est  un artiste singulier d’une concentration extrême, un personnage habitué par son oeuvre. Pour lui, la pensée est le squelette de la vision plastique. Il construit son langage autour d’une idée qu’il décline dans une installation polymorphique. La pensée, anthropologique et poétique, est le nerf de son langage visuel. Luigi Manciocco est un authentique poète, cérébral et sensible. La magie de son langage est dans cette alchimie d’une pensée incarnée. »

 

Jean-Paul Labro

Éditions Le Parvis centre d’art contemporain / La Centrifugeuse – UPPA /
Un, Deux… Quatre Éditions, 2007

Notices des œuvres par Nicolas Charlet

« Les machines de Jean-Paul Labro, à la fonction d’abord indécidable, scientifique, militaire ou ludique, sont souvent de gros jouets faisant appel au potentiel de retour à l’enfance des visiteurs, à leur ambivalence vis à vis de la peur, du danger. On pense aux navettes spatiales russes, qui semblent tout droit sorties de l’imagination de Jules Verne, mi-archaïques mi-high tech. »

Livre "Le nouveau réalisme" de Nicolas Charlet

Le nouveau réalisme

Luna-Park Transédition, 2007

Sous la direction scientifique de Nicolas Charlet.

Réédition du grand livre de Pierre Restany sur le nouveau réalisme, essai pénétrant et lumineux écrit et publié en 1968, augmenté en 1978, rédigé par celui qui en eut l’intuition, et forma le 27 octobre 1960 le groupe des nouveaux réalistes. Dans ce passionnant ouvrage, Restany, au coeur de l’action, analyse brillamment la situation des arts plastiques et de l’art abstrait pour designer et exalter la pertinence théorique du nouveau réalisme, avant et après sa naissance. Mû par l’art et l’amitié, dont il a inauguré maints réseaux dans le monde entier, Restany retrace ici les trajets des artistes du nouveau réalisme, et a joint ensuite à ses pages intenses ses manifestes devenus historiques. Son témoignage est unique, comme son analyse. 

Yves Klein, un matérialisme mystique

Éditions Jean-Pierre Huguet, 2004

Entretien philosophique avec Éric Manguelin, agrégé et docteur en philosophie. 

 » Klein préférait parler du sensible, même si son travail était souvent également sensuel. Il utilisait dans ses Anthropométries des modèles féminins nus, qu’il appelait les pinceaux vivants. Cette expression est paradoxale et interessante. Le pinceau est vraiment l’objet sensible, il caresser, lécher la toile et donner naissance à des formes sensibles ; il est l’instrument d’inscription d’une pensée par le toucher. » 

Livre "Empreintes" co-écrit par Nicolas Charlet et al.

Empreintes

Éditions Mille Sources, 2004

Sous la direction de Yannick Beaubatie, chapitre d’ouvrage de Nicolas Charlet.

 » Si l’on s’en tient à l’influence de Delacroix, on repère cinq thèmes principaux dans les écrits de Klein : l’écrivain figure emblématique de l’artiste, le peintre comme existence non agissante, la méthode de la flânerie et de l’impression sensible du moment, la priorité absolue de la couleur, enfin la proposition d’une forme de matérialisme mystique. Notre étude vise à montrer que ces cinq thèmes gravitent tous autour de la notion d’empreinte.  Cette axe majeur décliné sous des formes variées ne doit pas être considéré comme un schéma interprétatif parmi d’autres, au prétexte que l’empreinte est suggérée à défaut d’être nommée. L’empreinte, systématiquement associée à l’héritâge de Delacroix, fonde la théorie et la pratique de la monochromie d’Yves Klein. »

Collection du lieu d'art et action contemporaine de Dunkerque

Somogy Éditions d’Art, 2005

 » Pourquoi s’intéresser aujourd’hui à un mouvement qui n’occupâtes le devant de la scène qu’une dizaine d’années avant de connaitre une longue traversée du désert ? L’abstraction lyrique eut son heure de gloire entre 1947 et 1957, elle reste à découvrir. Le nouveau réalisme qui lui succéda puis la figuration narrative, l’art conceptuel et le situationnisme ne partageaient pas le même idéal lyrique. Ce qui put paraitre désuet à une époque nous parle aujourd’hui de l’aventure intime et universelle de la création. Aventure singulière de l’homme face au monde. Si cette peinture est manifestement datée, elle n’en témoigne pas moins d’un moment fort de l’histoire de l’art et de la civilisation. Dans cette optique, ces récurrences, sa singularité. Les querelles intestines, la fragmentation opportuniste, correspondent à un moment du modernisme que l’histoire de l’art doit aborder avec recul, comme un sujet d’étude et non plus l’objet d’une polémique. Trop d’études sur l’art des années 1950 paraissent être les otages de ce schéma hyperfragmenté de la scène artistique, comme si la polémique interdîsait toute cohésion. L’effort d’appréhension et de compréhension de la situation dans son ensemble forcent l’observateur à ouvrir son champ d’investigation au climat culturel de l’époque, à ces croisements avec la littérature, enfin à la réception de cette peinture abstraite depuis soixante ans. À cet égard, la démarche ouverte de Daniel Abadie dans la conception de l’exposition Les Années 1950 me paraît exemplaire. Il imagine alors « une exposition qui ne s’organise plus en terme de chronologie, de succession de groupes et de mouvements mais s’articule essentiellement à partir de problèmes plastiques communs aux artistes, montrant comment au-delà des groupes, des tendances et des nationalités, les peintres sont au même instant sensibles à une interrogation que leur adresse la peinture qui les a précédés et comment chacun y répond selon son propre style, suscitant une cohérence de l’époque qui dépasse de loin les différences stylistiques ». »

Livre éAlger, un passage dans la lumière" par Nicolas Charlet et al.

Alger, un passage dans la lumière. Répliques / Luminis, une installation urbaine de Philippe Mouillon

Barzakh / Le bec en l’air, 2005

Textes en français, arabe et anglais de Nicolas Charlet, Gilles Clément, Bachir Mefti et Youssef Seddik. 

« L’expérience de la vision, à rebours de la consommation visuelle, est à l’image de ce tunnel enluminé d’images à regarder le temps d’une traversée. Il fallait un tunnel pour canaliser les yeux vers la lumière, il fallait un espace clos pour ouvrir le regard intérieur, il fallait un temps pour susciter la rencontre.  […] Dans le ventre d’Alger, le frontière est fluctuante entre artistes et publics, entre l’oeil qui regarde et le canal où passe la lumière, entre le présent et la mémoire, entre une culture et une autre, entre le monde et l’Algérie. »

"L'unique et le multiple dans l'œuvre d'Yves Klein : l'orchestration d'une ambiguïté entre classicisme et modernisme."
Delineavit et sculpsit

Presse Universitaire de Lyon, 2003

19 contributions sur les rapports Dessin-Gravure du XVIè au XXème siècle. Mélanges offerts à Marie-Félicie Perez-Pivot. 

« A priori, Klein est une figure majeure de la désacralisation et de la démocratisation de l’art dans la deuxième moitié du XXème siècle. N’est-il pas l’inventeur de la peinture au rouleau ? Néanmoins, un doute persiste au regard de ses écrits, une masse considérable de documents encore inexploités. Sa conception du rôle de l’artiste en société, ses manières d’homme d’affaires, sa théorie et sa pratique de la peinture monochrome contribuent à modérer l’impression première de pure provocation. L’anti-artiste ne se disait-il pas héritier de Delacroix et de Giotto ? »